Sweet Study
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
49.99 € 109.99 €
Voir le deal

 

 The real nightmare

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Ito
Sweet Members - Terminal
Sweet Members - Terminal
Ito


Nombre de messages : 172
Age : 35
Date d'inscription : 24/02/2007

The real nightmare Empty
MessageSujet: The real nightmare   The real nightmare Icon_minitimeVen 20 Avr - 10:58:51

Bon j'ai écrit une nouvelle et très franchement je voudrais que l'on me donne son avis dessus! Je vous ai mis les 6 premiers "mini" chapitres ^^

Surtout n'hésitez pas à me dire exactement ce que vous en pensez!



The real nightmare



1/


C’était une pièce assez petite, une chambre d’hôtel des plus communes. Deux lits s’y trouvaient, quelques meubles garnis de vieille dentelle, un vase ornait la petite table de chevet entre les deux lits, il contenait des lys, symbole de pureté et de la création universelle, elle est à l’Occident ce que le lotus est à l’Orient ou la fleur de papyrus est à l’Egypte. Sur les murs on pouvait voir une tapisserie aux minuscules fleurs abandonnées par le temps. Cette chambre n’avait rien d’exceptionnel, elle semblait juste vouloir rappeler à chacun de ses occupants, les souvenirs du passé. La vue que l’on y avait, était déplorable. Les gratte-ciel chatouillaient les étoiles de leurs pointes félonnes. Tout ces géants battis les uns sur les autres ressemblaient à une forêt, une forêt de bâtiments, une forêt d’immensité, cette forêt s’étendait à perte de vue, tel l’avenir de l’humanité. Plus rien n’existait, plus rien de vivait, plus rien ne mourait, seul subsistait ces géants des airs. Ils trônaient, tel des rois sur leurs vassaux, sur les pauvres humains de ces villes, insectes vivants de plaisirs et de douleurs, de souvenirs et d’oublis, de pardons et de vengeances. Méprisants insectes, qui sans leurs murs seraient perdus. Empereur du nouveau monde, du monde moderne, ces monuments, ces statues, ces immeubles, symboles de l’égocentrisme de mes hommes, étaient comme une menace planant sur le monde. C’était de cette chambre que je voyais l’ombre s’étendre. Je me trouvais dans un coin obscur avec ma sœur, nous étions même précisément dans le coin longeant la fenêtre entrouverte, jamais le soleil ne nous aurait trouvé, s’il existait encore. C’était comme une prison où nous aurions voulu aller de notre plein gré. Ainsi protégés des menaces du dehors, cachés dans un coin où personne ne pouvait nous voir, nous attendions que l’orage passe…






2/


Nous attendions, nous L’attendions, lui, qui faisait trembler les murs de tout les gratte-ciel. IL venait, il venait à nous. Puis les hurlements se firent entendre, de toutes part des cris stridents résonnaient, les voitures s’emboutaient, les camions se renversaient, les trains déraillaient et les femmes s’évanouissaient. C’était un fracas digne de la colère de Zeus. Puis, plus rien. Vide complet dans le bruit, silence pesant sur nos vies, repos du guerrier, calme avant la tempête. La ville avait peur ou plutôt elle était terrorisée, épouvantée, l’angoisse et l’effroi s’accrochaient à la moindre parcelle d’espoir. Toutes nos cellules du petit orteil à la pointe de nos cheveux frissonnaient de terreur. Le silence n’est pas dans la nature de l’homme, ce silence n’est pas humain. On évite toujours les personnes silencieuses, les timides aussi car sous leur apparente froideur on sait qu’ils pensent et ne pas savoir ce qu’ils ressentent est une profonde peur pour les petits curieux que nous sommes. Nous vivons dans une règle crée par nous même, un besoin d’être tous semblables, la parole est la règle et le silence l’exception. Nous vivons au milieu d’un torrent de mots et de phrases, le silence nous échappe. Ce silence nous pétrifiait. Puis le tremblement revînt. Un tsunami d’épouvante s’abattait sur nous. Ce tremblement se précisait, semblable à un lourd pas, angoissant. L’horreur étouffait le cœur des gens. C’est ce que je ressentais à ce moment-là, comme si d’un seul de ces pas, mon environnement, mon atmosphère allaient s’effondrer. Ce pas sillonnait la ville de part en part, il ne touchai rien, ne détruisait rien, comme si, en un instant, il allait disparaître à jamais de nos vies. Mais il s’approchait. Il cherchait quelque chose ou quelqu’un. Son œil parcourait les fenêtres des immeubles. Puis je le vît, son œil, son formidable œil, un œil de faucon…






3/


IL était parmi nous, mi-homme, mi-faucon, ce dieu égyptien venait à nous. Alors que l’on a toujours attendu une preuve de l’existence de Dieu, voilà que nous étions terrorisé d’en voir un. Qui a parlé de la logique chez l’Homme ? Que les hommes sont stupides, demander une chose et ne plus en vouloir ensuite. C’est quand on obtient ce que l’on veut que ce que l’on a n’a plus de valeur à nos yeux. Ce dieu qui hantait nos légendes n’en était plus une, et voilà que la plupart ne voulait plus de sa présence. Il rasait les murs, puis se mît à les toucher du bout des doigts, respirait l’air que nous respirions, un dieu tout ce qu’il y avait de plus vrai et nous étions morts de peur. Horus. Dieu égyptien dont le nom signifie « Celui qui est loin » était très, très près. Normalement je n’aurais pas du avoir aussi peur de lui puisqu’à l’opposé de Seth, qui représente le Mal, Horus représente le Bien. Mais il était là, immense effrayant, divin, ce dieu à tête de faucon portant la double couronne auréolée d’un disque solaire, cet être divin m’effrayait au plus haut point.






4/



Ma sœur à mes côtés ne bougeait pas. Elle avait le regard vide, dénué d’expressions, fixé droit devant elle. C’était la première fois que je la voyais ainsi. Ma sœur au caractère joyeux et sans soucis. Toujours de bonne humeur (enfin presque) et toujours prête à rendre service, parfois trop. Elle m’agaçait la plupart du temps, mais à ce moment là elle m’inquiétait. Horus marchait, d’un pas lent et lourd, il continuait sa quête, mais personne ne savait ce qu’il cherchait. On dit que l’ignorance est un don, qu’une personne qui ignore certaines choses, naïve en tout points, est une personne heureuse. Mais cela ne s’applique pas à ceux qui connaissent leur ignorance. Quand on est conscient de ne pas savoir ce n’est pas le bonheur qui vient à nous mais la douleur. Puis vînt le moment que tout le monde attendait et redoutait à la fois, le moment où ce qu’il cherchait serait révélé. Sa voix était grave et enrouée comme si elle n’avait pas servie depuis longtemps. Son vocabulaire tenait en un seul mot, Néfertiti. Il l’appelait, il m’appelait, cela ne faisait aucuns doutes, je ne connaissais personne d’autre à part moi qui portait ce prénom, hélas…






5/


Ma mère avait toujours adoré les noms très originaux. C’est ainsi que ma grande sœur fut nommée Athéna, en hommage à sa sagesse, mon frère fut nommé Ulysse en hommage à sa force, et moi, je fus nommée Néfertiti, en hommage à sa beauté. Ma mère m’avait ainsi affublé d’un prénom très dur à porter, surtout en cet instant. Si seulement j’avais su ce que me voulait Horus, j’étais tétanisée. Horus scandait mon nom, les murs formaient un écho et me revenaient de plus belle. Mon sentiment de peur ne cessait de s’accroître et je me recroquevillais chaque fois un peu plus dans mon coin. Je n’avais pas remarqué que ma sœur s’était levée, puis tout se passa très vite mais je ne vis l’action qu’au ralenti, vous savez comme dans les films d’amours américains où les deux amoureux se retrouvent et se tombent dans les bras l’un de l’autre. Ma sœur, debout, avançait alors que je lui criais « Athéna, Athéna baisse toi ! », mais rien n’y faisait. Ma sœur s’étais placée devant la fenêtre et resta là, immobile. Tout ce bousculait en moi, mes sentiments, mes émotions, mes pensées. Je ne savais plus quoi faire, plus quoi penser. Se sacrifiait-elle pour moi ou étais-ce la folie qui la guettait ? Pour moi cela revenait au même. Je la regardais, je ne voyais qu’elle, debout, immobile, le regard fixe, vide, elle paraissait dépourvue de toute vie, telle une poupée articulée. Au bord de la crise de nerfs je l’implorais de ce cacher, de venir vers moi, de se baisser, mais elle ne m’entendait pas, elle ne m’écoutait pas. Tout ce mélange de sentiments et d’émotions se transformait en une peur sans nom, une angoisse indescriptible qui me serrait les entrailles, me torturait, c’était comme si on m’enfonçait un poing dans l’estomac. Je ne pensais alors qu’à une chose, quand Horus la verrait, quand il verrait Athéna.



6/


Je ne cessais pas de regarder ma sœur, comme abasourdie, et en la regardant, je vis défiler devant mes yeux tous les souvenirs qui avaient bercé mon enfance avec elle. Nos disputes, quand je l’accusais de se prendre pour un dieu et qu’elle se moquait de mes allures de princesse. Mais aussi tous les bons moments, comme la solidarité qui nous liait lorsque l’on se moquait de nos prénoms. Tous ces instants forts… trop longtemps oubliés revenaient en moi, ils me transperçaient, mettaient mon âme à nu. C’était face à la mort que je me souvenais. Enfin, c’est ce que je croyais…



à suivre
Revenir en haut Aller en bas
http://houseofhappiness.forumactif.fr
Rukia
Sweet Lead - Sweet Study's Teachers
Sweet Lead - Sweet Study's Teachers
Rukia


Nombre de messages : 149
Age : 35
Localisation : Ivry sur seine (94), Banlieue parisienne, France
Date d'inscription : 18/04/2007

The real nightmare Empty
MessageSujet: Re: The real nightmare   The real nightmare Icon_minitimeVen 20 Avr - 11:30:18

J'aime beaucoup ton histoire, un peu bizarre mais sympa !!!

Seulement fait attentiona certaines phrases qui sont un peu flous !!! Il y a une ou deux phrases, que je n'ai pas comprises du premier coup !

Sinon j'aime beaucoup !!!
Revenir en haut Aller en bas
 
The real nightmare
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sweet Study :: •Evasion :: Matières-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser